Depuis le 28 novembre 2024, l’avenue principale de Rustaveli, à Tbilisi, est occupée chaque jour par des milliers de manifestant·es. Le mouvement, qui mêle émeute et folklore, rend ainsi hommage aux cent ans de l’insurrection populaire géorgienne contre l’annexion soviétique. Bien que la lutte pour l’indépendance face à la Russie demeure le moteur de cette mobilisation inédite, elle reflète également une colère sociale croissante contre le régime autoritaire local et l’emprise des puissances économiques étrangères. Pour comprendre cette lutte, au-delà de ses réductions médiatiques campistes, il est essentiel de la situer dans sa spécificité locale et dans le contexte post-soviétique plus large, d’en relever les points de tensions, sa force, ses impasses et ses possibilités de dépassement de la crise politique.
Désobéissance pour l’indépendance ! Désobéissance pour la liberté !
Ces mots d’ordre criés lors d’une manifestation contre le régime policier et autoritaire sont l’expression de ce qui rassemble des collectifs et des individus anti-autoritaires locaux, soutenus par des exilé·es russes, biélorusses et ukrainien·nes, aux rythmes de la Batuka, avec le reste du mouvement de contestation. La lutte pour l’indépendance vis-à-vis de la Russie et la lutte pour la liberté vis-à-vis du régime autoritaire et oligarchique intérieur, restent l’expression du « commun » dont le mouvement est porteur dans toutes ses différences, hétérogénéités et conflictualités. Ainsi, à travers les différents contenus, formes et composantes du mouvement, les rues de Tbilissi et des villes régionales comme Batoumi, Koutaïssi et Zougdidi sont investies.
Cette contestation massive, souvent réduite aux rassemblements pro-européens, possède toutefois sa propre spécificité dans les formes d’organisation, de sociabilisation et de politisation, que l’on ne retrouverait jamais dans les rues de l’Europe : sur l’avenue Rustaveli, les exclamations vont des toasts patriotiques, tels que le « Gaumarjos Sakartvelos » (« vive la Géorgie »), jusqu’à « Au feu l’oligarchie » ; les cocktails Molotov et les boucliers ACAB sont suivis de la mise en scène collective du folklore. Si la vente des feux d’artifice a été interdite à la suite des spectaculaires affrontements avec la police anti-émeute, c’est maintenant le Khoroumi, danse traditionnelle des guerrier·es, qui est performée par une centaine de personnes dans la rue. Les chants polyphoniques et religieux continuent de résonner devant l’église de Kashveti, jusqu’aux dernières heures des veillées collectives, et le Soupra (banquet traditionnel) est offert par tout le monde à tout le monde lors de la nuit de réveillon.
Derrière la Gen Z de la capitale, les collectifs et les ouvrier·es en lutte, ainsi que les différents groupes ayant défilé sur l’avenue Rustaveli en tant que représentants des identités régionales — Svans, Mingréliens, Imériens, etc. — se trouve aussi l’idée du « commun » qui s’exprime avant tout par un sentiment d’appartenance collective, écrasé tout au long de son histoire, et qui ajoute une forte dimension culturelle, voire existentielle, à cette résistance politique. Une marche des minorités ethniques a également rejoint les différentes marches identitaires, amenant encore une fois un sentiment d’unité perdu depuis les fins tragiques des conflits ethno-nationalistes des années 90.
Si le mouvement avait atteint son point d’orgue dans l’expression de colère et de célébration émeutière début décembre, la répression policière et judiciaire n’a pas pu l’empêcher d’acquérir une dimension sociale large, faisant déborder différents foyers de résistance et de lutte dans les rues.
Aux enjeux identitaires et nationaux se sont ajoutés ceux de classe. Le désastre économique lié aux politiques de privatisation et d’accaparement néolibérales, qui déchaînent leurs effets sur la Géorgie depuis la période post-soviétique, est poursuivi par le Rêve géorgien avec brio, concentrant le pouvoir entre les mains d’un clan oligarchique.
Ces problèmes sont soulevés par des collectifs qui organisent des marches pour exiger des banques le gel des crédits et des intérêts, afin de permettre aux manifestant·es de se mobiliser et de se mettre en grève.
La mise en place d’une grève générale reconductible se heurte à plusieurs obstacles : l’absence de protections pour les travailleur·euses, les licenciements, facilités notamment par l’adoption de la nouvelle loi sur le service public, ainsi qu’un manque de pratiques de grève, systématiquement dévalorisées par les élites économiques et intellectuelles depuis plus de 30 ans.
Malgré cela, des premières tentatives émergent. Des agents précaires du secteur privé, tels que les coursier·es Uber et Bolt, les conducteur·ices de transports, ainsi que des intermittent·es du spectacle du secteur public, mènent des grèves. Une grève générale de trois heures est prévue, à l’échelle nationale, pour le 15 janvier.
La répression pèse particulièrement sur les ouvrier·ères des secteurs industriels clés. Le 24 décembre, 40 ouvrier·es de la mine de charbon de Tkibuli ont été licencié·es par l’entreprise Saknakhshiri, accusé·es d’opposition au parti au pouvoir. En réponse, des manifestations ont eu lieu à Tbilissi et à Tkibuli, soutenues par des personnes venues d’autres villes.
À l’Université d’État de théâtre et de cinéma, les étudiant·es soutiennent les grévistes et la mobilisation générale en occupant les salles. Devant les locaux de la Chaîne publique de Géorgie, des rassemblements se poursuivent depuis déjà plusieurs semaines sous les cris de « La Chaîne publique appartient aux peuples ». Ses manifestan·tes occupent les plateaux télé, seul canal de communication publique, pour prendre et donner la parole à celleux que la propagande médiatique réduit au silence.
Police partout, justice nulle-part
Rappelons que le mouvement a connu plusieurs phases : tout d’abord, il s’inscrit dans la continuité de la contestation amorcée en mars 2024 contre la loi sur la « transparence de l’influence des forces étrangères », qui reprend un projet de loi avorté en mars 2023, à la suite d’une série de manifestations massives. Ensuite, dans le contexte des fraudes électorales1, qui depuis 2012 maintient au pouvoir le Rêve géorgien dirigé par l’oligarque Bidzina Ivanishvili, une nouvelle vague de rassemblements se déclenche à la fin d’octobre. La déclaration du Premier ministre, Irakli Kobakhidze, suspendant le processus d’intégration à l’UE jusqu’en 2028, intensifie la contestation et fait descendre dans la rue des centaines de milliers de personnes.
Toutefois, c’est surtout à partir du 28 novembre, en raison d’une répression policière abusive, ainsi que de l’introduction accélérée de lois autoritaires visant à réprimer toute tentative de résistance, que le mouvement acquiert une dimension sociale et anti-autoritaire beaucoup plus large. Les dispersions violentes des manifestations, les arrestations brutales, les agressions de rue par les brigades anti-émeutes et les « Titushkebi », forces extrajudiciaires, les hospitalisations consécutives aux bavures policières, ainsi que les criminalisations judiciaires et les incarcérations de jeunes, sans oublier les licenciements d’ouvrier·s et d’agent·s du service public, dessinent la réalité rageante du quotidien du mois de décembre.
La répression policière est soutenue par un nouvel appareil législatif, appliqué de manière expresse par « le président illégitime », Mikheil Kavelachvili, qui a remplacé Salome Zourabichvili depuis le 29 décembre. Les nouvelles lois autoritaire comprennent : la loi sur les rassemblements et les manifestations, ainsi que la réforme du code des infractions administratives introduisant une série de mesures coercitives dans le seul but de criminaliser l’offensive populaire ; la réforme du service public, visant à procéder à des licenciements massifs d’opposant·s et de toute personne jugée critique ; la réforme de la police, facilitant l’accès aux services sans passer par les concours, afin de permettre le recrutement de nouveau personnel ; et enfin, la réforme du code électoral.
Une cinquantaine de manifestant·es sont détenu·es depuis la mobilisation du printemps 2024, dont la journaliste Mzia Amaglobeli, en grève de la faim depuis son arrestation le 10 janvier. Le tribunal a rendu des verdicts de culpabilité pour toutes les personnes jugées, avec des peines de prison ferme allant de 2 à 5 ans, incluant notamment des jeunes adultes de 18 à 20 ans.
Désormais, la menace de l’autoritarisme pressant plane sur l’ensemble de la société. L’appel à une manifestation contre le régime policier et autoritaire a dénoncé cette réalité criante qui répète l’histoire, déjà comme une farce :
« Aujourd’hui, en plus des menaces impériales extérieures, nous assistons à l’ascension d’un régime oligarchique et autoritaire basé sur la violence policière. Cependant, le début de toute mobilisation populaire annonce la fin de l’État policier. Nous en avons été témoins lors des événements de l’année 2012, et notre mémoire collective de résistance au régime policier nous incombe la responsabilité d’en empêcher le retour, aujourd’hui et à l’avenir » 2.
La réalité que ce tract entend condamner est l’incarnation d’un versant du même système policier que le Rêve Géorgien prétendait remplacer. Aujourd’hui, il adopte les méthodes de l’État policier sanguinaire de Saakachvili, combinant violence judiciaire et législative et se rapprochant, de surcroît, des méthodes russes.
Polarisation
La rhétorique que le Mouvement National Uni utilise comme levier dans le bras de fer avec le parti de Saakachvili, repose sur la « polarisation » : une injonction à se ranger dans l’un des camps, celui des « Kotsi » ou des « Natsi », termes péjoratifs désignant respectivement les partisan·es du Rêve Géorgien et celleux du MNU.
Rappelons que le gouvernement du Mouvement National Uni, avec Saakachvili en tête, est arrivé au pouvoir suite à la révolution rose de 2003 (s’inscrivant dans les révolutions de couleurs qui ont eu lieu entre 2003 et 2006 en Géorgie, en Ukraine, au Kirghizistan et au Liban), en introduisant des régimes de vassalité vis-à-vis du bloc euro-atlantique. Appliquant les principes néolibéraux de l’État minimal, la Géorgie a subi une nouvelle forme de domination, celle du soft power de l’hégémonie néolibérale occidentale après l’effondrement brutal du modèle économique soviétique et de ses infrastructures.
La violence policière et économique du MNU, que l’on peut résumer par deux phrases phares – le « tout peut être vendu », de son économiste principal, Kakha Bendukidze, et « tout le monde en prison » de Mikheil Saakachvili, annonçant la politique punitive et tortionnaire du système pénitentiaire – devient aujourd’hui le miroir inversé du Rêve Géorgien.
Pour dépouiller le mouvement social de sa force d’autogestion, le Rêve Géorgien creuse le clivage hérité de l’époque du MNU, en mettant ses politiciens sous les projecteurs. Pour semer la peur, il agite le spectre de la guerre et ressasse, dans les médias, le discours complotiste du Deep State et attribue la tentative d’un coup d’État au « Parti de guerre globale » de l’Occident. Il s’érige alors en gardien de la paix et de la souveraineté nationale et prétend empêcher la « Maidanisation » des soulèvements, qu’il présente comme téléguidés par des scénarios de « libéraux-fascistes ».
Ces stratégies médiatiques s’emploient à tirer parti des traumatismes d’une mémoire collective encore non digérée, évoquant les entorses infligées par la guerre de 2008 et les tumultueuses années 90, marquées par les méandres du mouvement indépendantiste, le putsch suivi de la guerre civile et des conflits interethniques.
Face au mensonge du maintien de la paix, qui dissimule la vérité d’un maintien du pouvoir à coups de massue, les manifestant·es répondent en traduisant le célèbre slogan des luttes de libération des années 70 : « Pas de justice, Pas de paix ! ». Le caractère populaire et autogéré des contestations leur permet d’exprimer le ras-le-bol généralisé envers les « Natsi » et les « Kotsi ». Une tirade d’insultes et d’injures fuse à la télévision et aux mégaphones, la rue gronde de colère.
Instrumentalisations
Le rejet des deux camps, ou tout simplement de « nats-kotsoba », parle non seulement d’une profonde défiance envers leurs politiques actuelles, mais aussi envers ces positions idéologiques qu’ils véhiculent de façon caricaturale : le projet civilisationnel occidental contre le projet guerrier de la Russie, le progressisme contre l’obscurantisme, l’asservissement à l’hégémonie occidentale contre l’asservissement à un impérialisme territorial, le nationalisme ultra-libéral contre le nationalisme ultra-conservateur.
La mascarade populiste du Rêve Géorgien justifie un nouveau tour de vis autoritaire : la loi anti-LGBT. Baptisée « loi sur les valeurs familiales et la protection des mineurs », elle se présente comme garant de notre identité culturelle et religieuse, en criminalisant « une poignée d’individus importés » de l’Ouest, ainsi que toute forme de soutien, prise de position, susceptible d’être étiquetés comme « propagande pro-queer ».
Si le Rêve géorgien manipule habilement en jouant sur le discours anti-LGBTQ, qu’il a adroitement couplé avec une posture anti-occidentale, il faut rappeler combien le queer-washing libéral et les politiques de « visibilité » portées par des ONG occidentales ont contribué à la fabrication de cette fameuse polarisation. Alors que l’impérialisme d’un modèle de sexualité à l’occidental veut s’étendre de plus en plus vers l’Est, notamment à travers l’implantation de ces ONG comme antennes locales, la criminalisation autoritaire, elle, cherche à utiliser les minorités de genre et sexuelles pour ses manœuvres politiciennes obscènes.
En effet, les assauts législatifs contre les communautés queers n’ont rien de convictions religieuses ou morales, mais sont uniquement motivés par des calculs opportunistes électorales. Dans l’usuelle mascarade des oppositions les plus tenaces, le gouvernement se pare du rôle de défenseur des « obscurantistes », des « fanatiques religieux » et des « conservateurs », ces derniers étant méprisés et ridiculisés par le camp progressiste, ses missionnaires de la démocratie et ses politiques civilisationnelles. Il s’agit là d’une fameuse opération de déplacement des véritables enjeux politiques, en remplaçant l’ancienne icône de l’ennemi, celle de la Russie, par un nouvel étendard, porteur de la fonction de catalyseur d’une construction identitaire réactionnaire.
« Le barrage Namakhvani ne sera pas construit »
Pour poursuivre la tâche critique de dévoilement, il faut diriger le regard vers ce nœud serré qui relie le fil ténu entre les deux camps prétendument opposés. Car, le point de rupture de ces dualismes est aussi leur point de jonction : le maintien répressif de l’ordre, des politiques destructrices des conditions d’habitabilité, la spoliation des terres et la privatisation déchaînée des ressources naturelles, ainsi que l’appauvrissement et le surendettement des populations en contrepartie d’accords économiques et géostratégiques avec des puissances étrangères.
Le revêtement autoritaire et conservateur du Rêve Géorgien traduit précisément les enjeux qui sous-tendent les projets d’économies destructrices où l’énergie constitue une arme par excellence.
La position géostratégique de la Géorgie attire des projets de méga-infrastructures économiques, en particulier depuis l’invasion totale de l’Ukraine. La construction de voies de transit maritimes et terrestres pour les ressources gazières et pétrolières, l’exportation des ressources hydroélectriques, la facilitation des échanges commerciaux, notamment avec la Chine, l’Azerbaïdjan et la Turquie, renforcent son rôle de corridor logistique entre l’Asie et l’Europe.
Plus précisément, la Géorgie joue un rôle stratégique, d’une part dans l’initiative chinoise des « Nouvelles Routes de la Soie » (BRI), en s’intégrant au corridor Chine-Asie Centrale-Asie de l’Ouest, et d’autre part dans le projet de construction du plus long câble électrique sous-marin, qui acheminerait l’électricité fournie par l’Azerbaïdjan vers l’Union européenne via la mer Noire.
Dans cette optique, si le Rêve Géorgien s’allie idéologiquement avec les puissances régionales sur la base d’un discours populiste souverainiste et conservateur, sur le plan économique il poursuit les politiques prédatrices d’extraction de biens naturels et de dépossession des populations locales entamées par les politiques néolibérales du MNU. Ainsi, il s’inscrit pleinement dans le marché capitaliste mondialisé, unissant aussi bien les forces progressistes libérales que l’extrême droite populiste, les États-Unis, la Chine ou l’Iran.
Ce sont les alliances géostratégiques pour la conquête et la répartition des ressources qui montrent que la fragmentation du monde en deux blocs majeurs — d’un côté le bloc euro-atlantique et de l’autre la Russie — n’a plus de sens, et qu’il faut désormais penser la fragmentation du monde dans sa multipolarité. Mais si les alliances inter-impériales et inter-étatiques sont multiples, l’économie, elle, reste la même. La domination impériale des puissances tierces, qu’il s’agisse de la Russie, de la Turquie ou de l’Occident, se reconfigure de plus en plus en hégémonie économique extractiviste, au profit des élites financières étrangères et locales. Or, sur l’échiquier géopolitique et économique, ce sont des habitant·es des régions périphériques, au pied du Caucase, qui opposent une résistance à ces grands acteurs économiques.
Que le nouvel appareil législatif autoritaire et la nouvelle Loi Offshore visent, avant tout, les « bloqueurs de l’indépendance énergétique », le Premier ministre l’affirme ouvertement. « On construira le barrage Namakhvani »3, déclare-t-il lors de son briefing du 3 décembre, faisant référence au projet de construction du plus grand ouvrage hydroélectrique, qui a échoué grâce à la mobilisation des habitant.es de la vallée du Rioni.
En réponse, une banderole brandie lors d’un rassemblement devant la chaîne publique énonce ce que les peuples veulent : « Le barrage Namakhvani ne sera pas construit ». Aux côtés des gardien·nes de la vallée du Rioni, d’autres villages de l’Ouest de la Géorgie, comme Balda et Shukruti, luttent également contre les injustices sociales et environnementales engendrées par les grandes infrastructures économiques, qu’elles soient minières, écotouristiques ou extractivistes. La lutte des gardien.nes de la vallée du Rioni, qui a réussi à faire abandonner par l’entreprise turque le projet de construction hydroélectrique, place un espoir résidant plutôt dans la tentative de construction d’un véritable contre-pouvoir populaire que dans les politiques classiques.
La crise actuelle met en scène non pas les limites des politiques contestataires, mais celles de politiques se limitant au champ électoral, incapables de proposer une force alternative au régime en place. Entre le choix déplorable d’être un Cerbère hargneux de la forteresse Europe, une sujétion masquée derrière des semblants d’accords démocratiques, et celui d’un asservissement perpétuel au régime guerrier et meurtrier, c’est au pouvoir populaire de tracer sa propre voie. Une voie qui s’annonce longue, mais qui, seule, pourra trouver la juste manière de porter l’idée d’indépendance et de liberté sans se soumettre aux deux superpuissances « sauveuses ».
1 Pour davantage d’informations concernant la fraude électorale : investigation journalistique : https://oc-media.org/opinions/editorial-georgias-rigged-election/un article explicatif : https://monitori.ge/ocnebis-saidumlo-qseli-archevnebis-kontrolistvis/
3 Projet de construction de la Cascade Hydroélectrique de Namakhvani, la plus grande centrale hydroélectrique depuis la fin de l’URSS sur le territoire géorgien, par l’entreprise turque ENKA
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