Je ne suis jamais montée dans ces immeubles flottants qui viennent défigurer par leurs dimensions hors d’échelle les quais des ports maritimes. J’avais même participé à quelques manifestations de riverains contre les pollutions qu’ils provoquent nécessairement. Leurs occupants achètent peut-être quelques babioles à terre, mais dans l’ensemble ils restent à bord où ils trouvent piscines et jeux divers. J’ai souri en découvrant que la contamination de quelques personnes à leur bord les mettait en quarantaine, et leur interdisait de faire escale. La croisière ne s’amusait plus. Elle attendait sa fin avec angoisse. Espérons que cette forme de pollution maritime récente disparaîtra rapidement par désaffection.
[voir Hôtels]
Disponible sur le site de notre partenaire CAIRN
Sur le même sujet
Articles les plus consultés
- Il faut défendre les invulnérables. Lecture critique de ce qu’on s’est laissé dire, à gauche, sur la pandémie de covid
- Géorgie : résister aux régimes autoritaires et impériaux
- Faire l’Europe Fédérale, avec l’Ukraine (contre le DOGE d’hier et d’aujourd’hui)
- Le partage du sensible
- Quelques réflexions sur la rhétorique “anti-communautaire”