Articles
Les territoires de la mondialisation, par Baudouin Thierry
La mondialisation, c’est à dire la stratégie principale utilisée par le capital pour renverser le rapport de force favorable à la classe ouvrière qui avait prévalu durant toute l’ère des trente glorieuses dans l’occident industriel, reste trop souvent l’angle mort de la réflexion critique. Sans doute parce que cette globalisation, spatiale tout autant que sociale, … Continuer la lecture de Les territoires de la mondialisation →
Agencements spatiaux, la séduction du marché, par Pantaleo Elicio
1°- Les nouvelles configurations productives Robert Reich commence son analyse par un constat : la grande entreprise a modifié son organisation du travail, elle extrait sa valeur ajoutée au moyen d’un réseau complexe d’interactions économiques internes et externes, locales ou mondiales. La grande firme n’est plus une « grande » entreprise, mais elle n’est pas … Continuer la lecture de Agencements spatiaux, la séduction du marché →
La crise du rapport salarial fordiste : une interprétation, par Dieuaide Patrick
Dans les principaux pays industrialisés, la crise du rapport salarial fordiste ne peut être analysée sans faire référence à certaines des transformations impulsées par la mondialisation de la production. A grands traits, la mondialisation décrit un processus amorcé depuis le début des années 60 et qui se caractérise au premier chef par un mouvement d’« … Continuer la lecture de La crise du rapport salarial fordiste : une interprétation →
Durée du travail et post-fordisme, par Bologna Sergio
Avertissement Cet article est tiré de l’intervention de S. Bologna au colloque « Le travail juste pour un monde juste » organisé en 1995 par la Bourse du travail de Milan. Le texte se fonde pour l’essentiel sur une analyse du cas italien, néanmoins, la rédaction de Futur Antérieur a jugé opportun de l’intégrer dans … Continuer la lecture de Durée du travail et post-fordisme →
Le piège de l’exclusion, par Karsenti Bruno
L’exclusion serait la nouvelle question sociale : celle qui engage le social dans son ensemble, pose le problème de sa cohésion non plus tant en termes d’intégration globale, mais d’insertion ponctuelle, d’insertion des exclus – c’est-à -dire de résorption des processus de désocialisation qui portent, dans nos sociétés, certaines formes d’individualisation à un niveau défini comme … Continuer la lecture de Le piège de l’exclusion →
Travail et constitution du sens, à propos d’André Gorz, par Nicolas-le Strat Pascal
Le travail serait parvenu à un degré si élevé de technicité et de complexité qu’il ne nous appartiendrait plus ou plutôt n’appartiendrait plus à notre monde vécu. A ce point rationalisé et spécialisé qu’il ne serait plus intégrable à nos existences. Il agirait en tant qu’extériorité fonctionnelle qui s’impose à nous, comme ordre de la … Continuer la lecture de Travail et constitution du sens, à propos d’André Gorz →
Le travail : un nouveau débat pour de vieilles alternatives, par Combes Muriel
Au lieu de faire des phrases générales sur le travail et la société, il fallait donc indiquer ici avec précision comment, dans la société capitaliste actuelle, sont finalement crées les conditions matérielles et autres qui habilitent et obligent les travailleurs à briser cette malédiction sociale. (Karl Marx (1875)) Dans le préambule des statuts de l’Internationale … Continuer la lecture de Le travail : un nouveau débat pour de vieilles alternatives →
Le langage comme moyen de la production marchande, par Marazzi Christian
traduit de l’italien par François Rosso et Anne Querrien Il est toujours de bon augure de passer de l’étude théorique des nouveaux modes de production à la vérification sur le terrain, aux interviews de sujets de la mutation, cherchant à mettre à plat les relations qui s’établissent entre celui qui cède sa propre force de … Continuer la lecture de Le langage comme moyen de la production marchande →
Réduction du temps de travail, revenu garanti : vers la construction d’un projet de société alternatif, par Moineau Laurent
(cet article a été écrit en 1994) Les grèves métropolitaines de Novembre Décembre 1995 ont sans doute déterminé un tournant dans le débat sur les stratégies de sortie de crise et ont remis radicalement en cause le dogme principal de la pensée unique néo-libérale, l’idée – au cÅ“ur de l’argumentation en défense du plan Juppé … Continuer la lecture de Réduction du temps de travail, revenu garanti : vers la construction d’un projet de société alternatif →
La destabilisation du travail, par Vincent Jean-Marie
Le travail apparaît aujourd’hui comme une réalité fuyante sur laquelle il est difficile de s’appuyer comme on le faisait auparavant. On ne peut plus le concevoir à l’heure actuelle comme quelque chose de naturel donné aux hommes depuis des temps immémoriaux. Le travail, beaucoup le reconnaissent de nos jours, a une historicité : il se … Continuer la lecture de La destabilisation du travail →
Eclat de voix
Marx et le travail : le chemin de la désutopie, par Negri Toni
Il y a certainement chez Marx plusieurs conceptions utopiques du travail. J’ai décidé de ne m’attacher ici qu’à une seule d’entre elles (et aucune autre parmi toutes celles qu’on peut retrouver dans ses oeuvres), parce qu’elle se prête à un discours de désutopie: c’est-à -dire qu’elle permet de saisir dans la « tendance » (et de … Continuer la lecture de Marx et le travail : le chemin de la désutopie →
Du vampire au parasite, par Combes Muriel
Originée dans une mutation de l’appareil productif, une métamorphose du capitalisme aurait eu lieu récemment. De vampire suçant le sang des ouvriers et aspirant le travail vivant, il serait devenu parasite se repaissant de la surabondance des nouveaux agencements sociaux. La subsomption réelle de la société sous le capital fournirait le cadre d’un tel parasitisme. … Continuer la lecture de Du vampire au parasite →
La marche du temps
A la recherche du mouvement social, par Berger Denis
Avons-nous rêvé ? Ces grèves combatives, ces manifestations inventives qui, en France, ont illuminé la fin de l’année 1995, n’étaient-elles que feu de paille ? Avons-nous eu tort d’affirmer leur caractère fondamental politique ? Il est légitime de se poser pareilles questions, tant en quelques semaines le climat social s’est transformé. Le plan Juppé, qui … Continuer la lecture de A la recherche du mouvement social →
Lectures
Autour du vrai-faux rapport d’Éric Alliez : « De l’impossibilité de la phénoménologie », par Châtelet Gilles
Il serait bien difficile de prétendre que le pari d’Éric Alliez manque d’audace : transformer un Rapport destiné au Ministère des Affaires Étrangères en constat philosophique de l’impossibilité de la phénoménologie, constat qui selon l’auteur, donnerait la clé des développements contemporains de la philosophie française. Il fallait donc affronter ce qui apparaît immédiatement comme un … Continuer la lecture de Autour du vrai-faux rapport d’Éric Alliez : « De l’impossibilité de la phénoménologie » →
Nietzsche ou l’Impossible Immoralisme, par Mercier-Josa Solange
Yvon Quiniou joue cartes sur table en présentant sur la couverture même de son ouvrage sa lecture de Nietzsche comme une lecture matérialiste[[Yvon Quiniou, Nietzsche ou d’Impossible Immoralisme. Lecture matérialiste, Paris, Éditions Kimé, 1993.. « Il y a », écrit-il, « une logique ontologique de la pensée de Nietzsche qui est de type matérialiste » … Continuer la lecture de Nietzsche ou l’Impossible Immoralisme →
Revue des revues, par Le Digol Christophe
L’Homme et la Société, n° 117-118, 1995, « Luttes de classes » 5-7, rue de l’École Polytechnique, 75005 Paris). Histoire, économie et société, n° 2, deuxième trimestre 1995, «Entreprises et entrepreneurs du batiment et des travaux publics (XVIIIe-XXe siècles) » (88, boulevard Saint-Germain, 75005 Paris). Critiques sociales, n° 7, décembre 1995, « Le cycle de … Continuer la lecture de Revue des revues →